|
Les peintres de Murol aimaient représenter le village de Murol ou ses environs. La particularité de ces paysages consiste dans le fait que les oeuvres réalisées en hiver sont les plus nombreuses sans pour autant que les autres saisons soient négligées. Charreton aimait en particulier traiter la neige pour rendre la subtilité de toutes ses nuances, car la neige n'est pas blanche !
D'après les leçons des impressionnistes (eux mêmes inflencés par l'estampe japonnaise), ce ne sont pas les paysages dans toute leur ampleurpanoramique qui sont particulièrement privilégiés, mais on a plutôt des angles de vue resserrés.
Les peintres préfèrent se concentrer sur les couleurs, la lumière, qui ressortent en un endroit bien particulier.
Vers 1920 apparaît un nouveau courant qui traite plus volontiers de la vie rurale. Ce courant régionaliste se retrouve chez les écrivains et les musiciens.
Notons que certains de ces peintres ont été aussi de bon portraitistes.

|

Ce tableau de l'Abbé Boudal reflète le thème principal étudié à l'école de Murols : Traité par un cadrage étroit (vue d'une fenètre). L'intérêt de l'oeuvre se trouve dans la technique non dans le sujet traité. Boudal insère ici un personnage mais qui n'est pas non plus le véritable point central du tableau.

Ce tableau de Terlikowski montre la richesse de la neige pour un peintre. Nous remarquons ses différentes couleurs en fonction de son exposition à la lumière. Son caractère poudreux et chatoyant ainsi que l'atmosphère sont parfaitement mis en évidence.
|